Louis-Ferdinand
Céline
Publications (parues ou à
paraître)
Septembre 2010
* Mickaël
a publié Le réprouvé (L'Editeur), roman dans lequel il
retrace sa rencontre à Meudon avec Louis-Ferdinand Céline.
Présentation de l'éditeur :
"Lundi 6
décembre 1954, l'Académie Goncourt s'apprête à décerner son
prix à Simone de Beauvoir. Comme chaque semaine, Gérard
Cohen, garçon de courses chez Gallimard, se rend chez
Louis-Ferdinand Céline qui vit à Meudon comme au purgatoire
: le débutant se confronte alors au génie, l'adolescent au
vieil homme et le juif à l'antisémite. Celui qui ne fut pas
vraiment un martyr doit faire face à celui qui ne fut même
pas un bourreau. La ''visite au grand écrivain'' devient
alors une remontée du fleuve, dans les méandres de la
mémoire et les profondeurs de la jungle. Peinture du milieu
littéraire des années cinquante, errance dans un Paris
disparu, Le réprouvé est un grand roman initiatique."
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* Vient de
sortir, aux éditions Écriture "L'accueil critique de
Bagatelles pour un massacre" (André Derval).
Présentation de l'éditeur :
Censuré
depuis 1945 par son auteur et jamais republié depuis,
Bagatelles pour un massacre sort le 28 décembre 1937
chez Denoël, en même temps que L’Espoir de Malraux. Ce
n’est certes pas le premier pamphlet antisémite, mais
c’est le plus violent, le plus grossier et, circonstance
aggravante, le plus talentueux jamais paru en France.
Récompensé par d’excellentes ventes, il est aussitôt
traduit en Allemagne. L’espace d’un pamphlet truffé
d’épisodes narratifs, Céline abandonnait le roman pour
s’égarer en politique et sceller son destin.
L’ambivalence de Bagatelles, essai polémique ou œuvre
littéraire ? est au coeur de la réception critique du
livre. André Gide, dans la NRF, préfère croire à une
énorme rodomontade (sans quoi Céline serait
« complètement maboul ») ; tandis que Lucien Rebatet,
dans Je suis partout, le félicite d’avoir « allumé le
bûcher ».A gauche mais aussi à droite, on souligne
souvent l’obscénité et la malhonnêteté du raisonnement,
inspiré voire bassement recopié des prospectus de
propagande, certains reprochant même à Céline de
discréditer l’antisémitisme. Mais tous ou presque
soulignent la truculence rabelaisienne de Bagatelles,
dont l’extrême nocivité est rarement dénoncée, si ce
n’est par la presse juive. Ce dossier critique, souvent
déroutant pour le lecteur moderne, regroupe soixante
articles parus de janvier à décembre 1938, sous la plume
de Marcel Arland, André Billy, Robert Brasillach, Léon
Daudet, André Gide, Emmanuel Mounier, Lucien Rebatet,
Jean Renoir, Victor Serge... On y voit avec effarement,
explique André Derval en avant-propos, « la réalité
virer au cauchemar, et des voix que l’on entendait
sensées et mesurées verser dans les pires partis pris et
dans l’outrance, épousant en cela le mouvement plus
général de l’intelligentsia française au sujet des
réfugiés juifs dans les années 1930».
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Novembre 2009
* En
librairie le 13 novembre :
Choix de Lettres de
Céline et de quelques correspondants (1907-1961) [Bibliothèque
de la Pléiade].
Présentation de l'éditeur
: Ce volume propose un large de choix de lettres de Céline,
ainsi que quelques lettres à lui adressées ou le concernant,
présentées dans l’ordre chronologique et couvrant plus de
cinquante années : depuis le premier séjour que les parents
de Louis Destouches l’envoient faire en Allemagne, jusqu’à
sa mort en 1961, au lendemain du jour où il a annoncé à
Gaston Gallimard le manuscrit de son dernier roman. Les
inédits sont nombreux : de 1907 à 1915 — les séjours à
l’étranger, les cuirassiers, la guerre et le combat —, par
exemple, on ne connaissait quasiment aucune lettre.
Cet ordre chronologique, préféré à un classement par
correspondant, n’est pas sans conséquences. Ce que les
lettres permettent désormais de saisir, c’est moins la
relation que Céline entretint avec tel interlocuteur que sa
propre trajectoire, indissolublement liée à l’histoire du
XXe siècle. Ce qu’elles révèlent, c’est l’extraordinaire
variété de ses voix, des mieux connues aux plus surprenantes
: les manières respectueuses et affectueuses du garçon
s’adressant à ses parents et qui ne ressemblent pas à celui
que met en scène Mort à crédit ; l’ardeur patriotique du
soldat en campagne, en fort contraste avec les propos de
Bardamu dans Voyage au bout de la nuit ; le ton déférent ou
amical que Céline sait prendre avec les écrivains qu’il
estime ; l’attitude protectrice qu’il adopte avec des femmes
qui lui furent liées ; le tour dru et cru qu’il donne aux
lettres adressées aux hommes avec qui il parle de sexe ; la
tendresse qui pointe lorsqu’il écrit à son épouse depuis sa
prison danoise ; le besoin d’être compris quand il tente
d’expliquer le mouvement de la création littéraire telle
qu’il la conçoit (ce qui fait de ces lettres, soit dit en
passant, le meilleur accompagnement critique de son œuvre) ;
et bien entendu la violence, violence des mots, des
sentiments et des idées lorsqu’il est ou se sent attaqué,
et, à partir de 1936 surtout, violence débridée de
l’antisémitisme : dans un volume qui entendait serrer de
près le mystère de Céline, il fallait que ce versant noir
soit représenté. Il l’est donc.
Céline attire ou repousse, attire et repousse. « Fait par
Dieu pour scandaliser » (d’après Bernanos), l’écrivain
reste, comme l’homme, une énigme. D’abord en rupture avec la
littérature de son époque, son œuvre est aujourd’hui l’une
de celles qui nous parlent le plus. Mais à côté de tant de
pages qui répondent à l’idée que nous nous faisons d’une
littérature pour notre temps, combien d’autres sont la
négation du lien que la création artistique cherche à
établir entre les hommes ? Ces Lettres nous font parcourir
tout le chemin par lequel Céline en est arrivé là. Sans
doute ne donnent-elles pas le mot de l’énigme. Mais, mieux
qu’aucune autre source, elles nous permettent d’en faire le
tour, au plus près.
Préface d’Henri Godard. Édition établie par Henri Godard et
Jean-Paul Louis.
Ce volume contient : préface, chronologie, note sur la
présente édition ; lettres de Céline et de quelques autres
correspondants (1907-1961) ; notes, index, table des
correspondants. 2 080 pages, 66,50 €.
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* En
librairie le 5 novembre :
Devenir
Céline, Lettres inédites, 1912-1919
(Ed. Gallimard, 216
p., 16,5 €).
Présentation de l'éditeur :
En 1912, Louis Destouches, dix-huit ans, s'engage dans la
cavalerie. En 1919, il s'apprête à commencer sa médecine.
Entre ces deux dates, les cuirassiers, la guerre, une
blessure, des hôpitaux, Londres, des femmes, l'Afrique, la
découverte d'une double vocation littéraire et médicale, le
retour en France et une tournée de propagande contre la
tuberculose. Les lettres ici réunies retracent cette
sinueuse trajectoire. Conservées par sa mère puis par son
oncle, elles furent remises à Céline à son retour d'exil, en
1951, et restèrent inédites. Beaucoup sont de lui. D'autres
lui sont adressées. D'autres encore sont écrites à son
sujet. Celles qu'il envoya d'Afrique complètent notre
information sur son séjour au Cameroun. Celles qui évoquent
l'engagé au 12e cuirassiers ou le soldat au combat comblent
de véritables lacunes. Elles réservent en particulier des
surprises aux lecteurs de Casse-pipe et de Voyage
au bout de la nuit. Au-delà de la multiplicité des
auteurs, des formes et des intentions, ces lettres
constituent donc d'irremplaçables documents : elles nous
aident à comprendre comment Louis Destouches put devenir
Céline.
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* Les éditions Ecriture viennent
de rééditer la correspondance entre Céline et Joseph Garcin
(1929-1938).
Présentation de l'éditeur : "
J'ai un projet - tout autre chose, pas de politique ni de
frauduleux commerce, il faudra que je vous en fasse part, et
vous pourrez m'aider. " Ainsi Louis Destouches, médecin
hygiéniste, s'adresse-t-il, le le' septembre 1929, à Joseph
Garcin (1894-1962), ancien combattant devenu proxénète. Un
personnage comme il les aime: viveur désabusé, aventurier
sans scrupule, mais cultivé et fidèle en amitié. Autre
qualité de Garcin, et non des moindres: il a vécu la fin de
la guerre à Londres, où la pègre n'a plus de secrets pour
lui. Le romancier voit aussitôt le profit qu'il pourra tirer
de cette science des bas-fonds, lui qui les connaît mal...
C'est en quelque sorte l'acte de naissance de Voyage au bout
de la nuit (1932), gestation dont Céline, de lettre en
lettre, prend Garcin à témoin. Ces vingt-huit lettres,
présentées et commentées par Pierre Lainé, constituent un
apport essentiel à la connaissance de l'homme et de
l'écrivain. Céline y explore quelques-uns des thèmes qui
hanteront son œuvre : le cauchemar de
la guerre, la fatigue de vivre, l'appétit de femmes, mais
aussi la fatalité du mensonge et la montée des fascismes -
de tous les fascismes. Autant d'obsessions dont Pierre Lainé
évoque les prolongements jusqu'à Rigodon (1969), où plane
une dernière fois l'ombre posthume de Garcin...
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Septembre
2009
Le Bulletin célinien, Janvier/Octobre 1985
De
janvier à octobre 1985, Le Bulletin célinien délaissa le format in-12° pour adopter le
in-4°. Cette initiative ne dura même pas un an puisque
dès novembre 1985, le BC revint au format initial pour ne plus
l’abandonner. Ces dix numéros, comme quasi tous ceux des années
80, étaient épuisés depuis longtemps. Ils font aujourd’hui
l’objet d’une réédition anastatique sous la forme d’une
élégante plaquette. En annexe, on trouvera les programmes de
toutes les réunions organisées par Le Bulletin célinien de
1989 à 2009.
Sommaire : Souscription pour une plaque à la mémoire de L.-F.
Céline à Montmartre – Entretien avec Germaine Constans –
« Ferdinand et la Sirène du Point du jour – Un
universitaire va sortir de l’ombre des lettres inédites de Céline
à l’occasion d’une thèse de doctorat d’État – Plaque
Céline : autorisation retirée ! – L’anarchisme
de droite – Allocution de Céline au siège du Groupement
sanitaire français (20 décembre 1942) – « Au régal
des vermines » par Marc-Édouard Nabe – « Lecteurs
amis, moins amis, ennemis, critiques !... » –
Deux lettres inédites à Henri-Albert Mahé – « Ne
laissez pas vos femmes accoucher dans les maternités ! On
les assassine !! » (Docteur Semmelweis), une pièce
de Jean Fondone – Quand le fantôme de Céline met la Préfecture
de Paris en émoi – Une lettre de Céline à René Towarth –
« Céline écrit à Paraz qu’il aime bien les juifs et
ne déteste pas les communistes » (Le
Phare dimanche, 10 octobre 1948) – Le vieux froussard et
le jeune insolent (correspondance Chardonne / Nimier) –
« Le Phare dimanche » et l’affaire Céline
(1948-1949) – Un monument célinien ! (Bibliographie
des écrits de L.-F. Céline, 1918-1984) – « Lettres
à Tixier ; Céline : scandale pour une autre fois »
– « L’Affaire Céline. Une nouvelle mort à crédit »
(Le Phare dimanche, 5
mars 1950) – Informations en bref – Programmes des réunions
organisées par Le Bulletin célinien, 1989-2009.
Un
ouvrage broché, 21 x 30 cm, couverture illustrée, 74
pages, 15 € franco. A commander auprès du Bulletin célinien
(Chèque
(bancaire ou postal)
à l’ordre de M. Laudelout à adresser au Bulletin
célinien, B. P. 70, B 1000 Bruxelles 22).
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Mars
2009
* Vient de paraître,
aux éditions de Fallois, Le testament de Céline,
de Paul Yonnet. Présentation de l'éditeur :
L'auteur ouvre sa mémoire et parcourt une vie éclairée par la lumière noire du Voyage au bout de la nuit, lu à l'adolescence. Un à un, à chaque détour d'un jeu de piste minutieusement composé, dont le but est de répondre à la question : " Qu'est-ce qu'une grande vie ? ", de Zola à Anatole France et André Gide, de François Mauriac à Maurice Sachs et Chateaubriand, de Bernanos à Nerval et Vigny, de Camus à Malraux, en passant par Léon Blum, Henri Barbusse et Emmanuel Berl, les écrivains resurgissent non pas du néant mais de la mort qui ne les " détruit pas " et les " rend seulement invisibles " (Chateaubriand). Alors s'élèvent les Chants du Voyage, qui, en écho au douloureux vertige de vivre, loin de conduire au désespoir, arment secrètement les âmes bien faites. Le génie littéraire de Céline est rendu à une continuité : inscrit dans la tradition avec laquelle il rompt, il apparaît comme un écrivain fécondant avec ardeur les héritages. Son tourment - " comment reviendra la guerre ? " - tient au fait d'avoir eu vingt ans en 1914. Posté à l'intérieur du cercle magique, Paul Yonnet accomplit ainsi le serment qu'il avait un jour formé d'écrire le " testament " imaginaire de Céline.
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Janvier
2009
* Les éditions
Écriture viennent de rééditer l'ouvrage de Frédéric
Vitoux paru en 1977 (Céline - Les Dossiers Belfond), dans une
version actualisée, intitulé Céline, l'homme en colère.
Présentation de l'éditeur :
"Chaque écrivain, chaque intellectuel, chaque maître à penser veut désormais se mesurer à l'auteur du Voyage, le jauger, le juger, l'accabler ou le louer", estime Frédéric Vitoux - qui fut l'un des premiers à se risquer à cet exercice et qui pose aujourd'hui la question :
"Céline serait-il l'auteur le plus notoirement méconnu de la littérature moderne ?"
Écrivain maudit ? Il était célèbre dès la publication de Voyage au bout de la
nuit, en 1932. Écrivain controversé ? Si le pamphlétaire est à jamais honni, la gloire du romancier n'a cessé de croître depuis sa mort. Écrivain ordurier ? Il est au contraire, aux antipodes de Proust mais comme lui, l'auteur français le plus précieux du XXe siècle. Écrivain consacré ? L'auteur du
Voyage fait vendre du papier, parfois ad nauseam, mais son
œuvre reste largement ignorée.
" Pourquoi ne pas aborder, sans recourir au jargon propre aux faux linguistes et aux vrais pédants, les singularités de l'écriture célinienne ? Pourquoi ne pas raconter les principales étapes de sa vie ? Pourquoi ne pas évoquer sans complaisance le signataire de pamphlets antisémites d'une violence ou d'une outrance telles qu'elles surprirent, choquèrent, indignèrent ou décontenancèrent ses détracteurs comme ses amis ?", écrit Frédéric Vitoux dans le nouvel avant-propos de ce livre, version mise à jour d'un Céline paru dans la collection « Les dossiers Belfond » en 1977. Son originalité : se présenter comme la première étude objective et dépassionnée d'un classique moderne. 1ère partie :
Repères biographiques, 2e partie : L'œuvre, 3e partie : Notes sur l'écriture célinienne.
Ce livre tient compte des nombreuses avancées de la « célinographie » : publication de
Maudits soupirs pour une autre fois (1985), des
Lettres à la NRF (1991), et à Marie Canavaggia (2008),
"découverte" d'Elisabeth Craig, etc. Il se complète de témoignages, d'une bibliographie et d'un index.
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* Les
éditions du Lérot viennent de publier L'année Céline
2007. Au sommaire de cette nouvelle livraison : La toute première
interview de Louis Destouches en 1923 - Cahiers de Prison
(suite) - Céline propriétaire à Saint-Leu-la-Forêt - Lettres
à divers - Céline au Cameroun - Chroniques et études. Un
volume de 240 pages, A commander auprès du Bulletin célinien.
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Octobre
2008
* Vient de paraître,
édité par le Bulletin Célinien, L.F. Céline et Karl
Epting. Présentation de l'éditeur :
Karl Epting (1905-1979) fut l’un des représentants les plus
influents de la culture allemande dans le Paris des années 30
et 40. En 1932, après la parution de Voyage au bout de la nuit,
il se proposa de faire connaître Céline en Allemagne. Leur
première rencontre eut lieu en 1937, et leurs rapports durèrent
jusqu’à la mort de l’écrivain. Frank-Rutger Hausmann fait
le point sur les relations entre les deux hommes et propose,
pour la première fois, l’intégralité de la correspondance
adressée par Céline à Karl Epting. Englobant la période située
entre 1941 et 1960, ces lettres offrent des renseignements précieux
à la fois sur la biographie de Céline et sur les relations
franco-allemandes sous l’Occupation. On trouvera également
dans cet ouvrage plusieurs textes de Karl Epting, dont tous ceux
qu’il a écrits sur Céline, et une bibliographie exhaustive.
L'auteur
Professeur de langues et littératures françaises et italiennes
à l’Université de Fribourg-en-Brisgau, Frank-Rutger Hausmann
a notamment publié des éditions commentées de Dante, Villon
et Rabelais. Il a également écrit des introductions aux études
médiévales et humanistes, ainsi que plusieurs monographies sur
les universités allemandes durant la période
nationale-socialiste.
A commander auprès du Bulletin célinien, B. P. 70, B 1000 Bruxelles 22.
35 €, franco de port.
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* David Alliot vient
de publier, en collaboration avec François Marchetti, Céline
au Danemark (1945-1951), aux éditions du Rocher.
Présentation de l'éditeur
Au Danemark où il s'est réfugié en mars 1945, Céline livre
le combat de sa vie contre le gouvernement français qui le réclame
pour le juger. Ayant, par miracle, réussi à gagner Copenhague
après avoir traversé un IIF Reich agonisant, Céline et sa
femme Lucette pensaient avoir trouvé un havre de paix au milieu
d'une Europe en ruine. Pour peu de temps. Rattrapé par la
justice de son pays, Céline est interné et finalement assigné
à résidence à Korsor, sur les bords de la Baltique. Une vie
d'exilé commence. Elle va durer plusieurs années. " Vache
de pays, j'y reviendrai quand les harengs auront des plumes.
" Céline fait de son exil danois une description peu
reluisante, froid polaire, population hostile - qui ne
correspond en rien à la réalité. Grâce à maints documents
inédits et aux nombreuses photographies reproduites pour la
première fois dans cet ouvrage, David Alliot et François
Marchetti font la lumière sur les années d'exil du plus
fascinant de nos écrivains contemporains.
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* Les éditions
Textuel viennent de publier, sous forme de coffret, Un
autre Céline, de la fureur à la féerie : deux cahiers de
prison.
Présentation de l'éditeur :
Styliste génial, inventeur incontesté d’une certaine
modernité romanesque, Louis-Ferdinand Céline est aussi, dans
les mémoires, un antisémite forcené et un pessimiste
fondamental.
Célèbre pour sa cruauté pamphlétaire et la noirceur de sa
vision du monde, son œuvre est pourtant également marquée par
l’enthousiasme, l’élan vital, ou par une mélancolie
heureuse.
Ce coffret renouvelle ainsi la vision de l’homme et de l’écrivain
et met l’accent sur des aspects méconnus de son inspiration.
De la fureur à la féerie
Le premier volume, richement illustré, envisage sous forme thématique
les grandes lignes de force de l’imaginaire célinien. Paris
et sa banlieue, la mer, les fleuves et les ports sont dans son
œuvre, plus que des décors, de véritables sources
d’inspiration où l’écriture puise un souffle lyrique. Céline
est aussi un passionné de la danse et des danseuses ; son amour
de la musique, de la scène et de la peinture offre un
contrepoint à sa violence.
Deux cahiers de prison
Le deuxième volume présente deux cahiers de prison écrit par
Céline en 1946 et ses lettres à une pianiste avec qui il eut
une brève liaison. Reproduits, transcrits et commentés, ces
manuscrits, montrés pour la première fois, offrent au lecteur
une vision unique sur l'intimité de l’écrivain, où la remémoration
brute et les préoccupations quotidiennes se mêlent à l’élaboration
littéraire.
Coffret sérigraphié entièrement en quadri, 2 volumes brochés,
150 documents et 90 pages de fac-similés de manuscrits.
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Juin
2008
Mars
2008
* David Alliot et
Daniel Renard viennent de publier Céline à Bezons 1940-1944,
aux éditions du Rocher.
Présentation de l'éditeur :
En 1940, peu après son retour d’exode, Céline intrigue pour
obtenir le poste de médecin-chef au dispensaire de Bezons, dont
le titulaire, d’origine haïtienne, vient d’être révoqué
en raison des nouvelles lois raciales promulguées par Vichy.
Les nouvelles autorités n’ayant rien à refuser à Céline,
la nomination est rapidement agréée. Cependant le nouveau
docteur n’est pas accueilli en héros à Bezons, loin de là.
Ville communiste depuis 1919, Bezons fait partie de la «
ceinture rouge » de Paris et, comme partout ailleurs en France
à cette époque, la municipalité communiste a été remplacée
par un maire nommé directement par l’État français. Céline
restera quatre années à Bezons jusqu’à sa fuite en
Allemagne en juin 1944.
Pour la première fois, après deux ans de recherches, sur le
terrain et en bibliothèque, au cours desquelles les auteurs ont
réussi à rencontrer les derniers témoins et à exhumer de
nombreux documents ici reproduits - pièces administratives,
journaux intimes -, il est possible de faire (enfin) la lumière
sur le Céline des années sombres.
On y découvre un Céline qui se bat pour procurer de la
nourriture aux enfants de Bezons, qui intrigue pour obtenir un
poste de préfet pour un de ses amis et fournit des certificats
de complaisance aux jeunes Bezonnais souhaitant échapper au STO.
Plus cocasse, on y découvre également un Céline giflant un
enfant qui s’est moqué de lui…
Enfin, les auteurs ont retrouvé la famille de l’ancien maire
de Bezons de 1940 à 1944, qui leur a ouvert ses archives
familiales, permis la consultation des Mémoires de leur aïeul,
restées à l’état de manuscrit, ainsi qu’une riche
correspondance, elle aussi inédite. Tous ces documents inédits
contiennent des révélations surprenantes sur les années
bezonnaises de l’écrivain et contribuent à lever le voile
sur l’homme pendant l’Occupation.
30 documents reproduits en fac-similé, cahier 6 pages photos
noir et blanc
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Novembre
2007
* Initialement
parue en 1995 en 3 volumes aux éditions Du Lérot, la
correspondance de Céline avec sa secrétaire Marie Canavaggia
vient d'être rééditée dans la collection des Cahiers de la
NRF.
Présentation de l'éditeur
Marie Canavaggia, "Mlle Marie ma secrétaire" comme
l'appelait Céline, fut à la fois secrétaire, en effet, mais
aussi collaboratrice de l'écrivain : dès le 12 avril 1936,
alors que leurs relations épistolaires s'engagent avec la mise
au point de Mort à crédit, Céline lui écrit : "Mais non
! Mais non! Il n'est pas de petits détails qui peuvent me
lasser! Je les veux tous! La moindre virgule me passionne."
Marie Canavaggia, traductrice de l'anglais et de l'italien, en
prenant la suite de Jeanne Carayon qui avait suivi l'établissement
du texte de Voyage au bout de la nuit, entame ainsi à quarante
ans une seconde carrière. Elle devient intime de toute l'œuvre
de Céline, jusqu'à Nord en 1960, en lui manifestant une
admiration et un dévouement passionnés, alors que rien ne
semblait l'y préparer. D'une secrétaire, d'une assistante plutôt
comme elle l'écrira elle-même, elle assure le travail en amont
(relecture des dactylographies successives, puis des épreuves),
mais aussi après les publications : elle collectionne les
articles et comptes rendus, surveille la mise au point et l'expédition
des lettres de répliques aux journaux, procure à l'écrivain
des livres dont il a besoin et, à l'occasion, retrouve pour lui
un mot qu'il a perdu... Son rôle devient prépondérant lorsque
Céline s'exile au Danemark : "Je ne vis que par vos
lettres", lui écrit-il en 1945, et quand plus tard la
"fabrique" littéraire se sera remise en route tant
bien que mal : " Quelle joie cette collaboration si intime,
si intelligente, si vivifiante." Ainsi ces lettres à Marie
Canavaggia, qui forment le corpus épistolaire célinien le plus
important en nombre (508 lettres) comme le plus étendu dans le
temps (1936-1960), sont-elles un inestimable témoignage sur la
genèse du style et le travail acharné que Céline mène sur l'écriture,
en toutes circonstances et jusqu'au bout de sa vie. Cette édition
reprend le texte qui a été revu et l'appareil critique mis à
jour de l'édition originale en trois volumes de 1995, dont le
tirage à quatre cents exemplaires avait été rapidement épuisé.
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Octobre
2007
Les éditions Montparnasse ont eu la bonne idée de sortir un
coffret de deux DVD dans lequel figurent les entretiens
télévisés de Louis-Ferdinand Céline ainsi que d'autres
raretés. En voici le détail :
DVD 1 :
- Les grands entretiens de Louis-Ferdinand Céline à Lectures
pour tous (1957)
- Entretien avec Pierre Dumayet (19 mn) à Voyons un peu : Céline
(1958)
- Entretien avec Alexandre Tarta (18 mn) dans En français
dans le texte (1961)
- Entretien avec Louis Pauwels (19 mn)
- Lecture d’un extrait de Nord de L.-F. Céline, par
l’auteur (1960 - 11 mn)
- Enregistrement sonore inédit, réalisé par Marie Canavaggia,
secrétaire de L.-F. Céline
DVD 2 :
- Autour de Louis-Ferdinand Céline En marge du prix Goncourt
(1932)
- À propos de la non-attribution du prix à Céline (1 mn)
- Témoignage d’Elisabeth Craig, grand amour de L.-F. Céline
et dédicataire de Voyage au bout de la nuit
- Entretien avec Jean Monnier (3 mn)
- D’un Céline à l’autre (en deux parties - 115 mn
environ - 1969 - de Y. Bellon et Michel Polac)
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* David Alliot
publie L'affaire Louis-Ferdinand Céline (Ed. Horay),
ouvrage passionnant présentant les archives de l'ambassade de
France à Copenhague entre 1945 et 1951.
Présentation de l'éditeur
Au Danemark où il s'est réfugié en mars 1945, Céline livre
le combat de sa vie contre le gouvernement français qui le réclame
pour le juger. À Paris, l'Épuration bat son plein. Drieu La
Rochelle s'est suicidé, Robert Brasillach, André Surarès et
Paul Chack ont été fusillés. D'autres suivront. Mais, pour
l'opinion publique, Céline est le grand absent. L'inexcusable
auteur de Bagatelles pour un massacre, figure de proue de l'extrême
droite française, tente de se soustraire à la justice de son
pays. À Copenhague, Guy de Girard de Charbonnière, le nouvel
ambassadeur de France, s'active auprès des autorités danoises
pour obtenir l'arrestation, puis l'extradition de l'écrivain.
Mais le gouvernement danois, aiguillonné par l'avocat de Céline,
hésite, tergiverse, demande des renseignements complémentaires...
Pour Céline, enjeu de ce bras de fer, le résultat est vital.
De 1945 à 1951, les deux camps se font face. Le Danemark a-t-il
sauvé Céline ? Depuis plus de cinquante ans, la question hante
les biographes de l'écrivain. L'Affaire Louis-Ferdinand Céline
lève le voile sur cette passionnante intrigue diplomatique et
littéraire, en publiant l'intégralité des archives de
l'ambassade de France à Copenhague, restées à ce jour inédites.
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* Les éditions de
la Table Ronde viennent de rééditer l'ouvrage de Dominique de
Roux, La mort de Louis-Ferdinand Céline.
Présentation de l'éditeur :
" Ce livre n'est pas un essai critique. La véritable
critique est affaire de spécialistes, ils n'ont besoin que de
son œuvre qui après avoir assez lutté contre une somme de
silence, s'élève, s'éclaire et va vivre avec tous les mystères
de la vie tandis que s'éloignent les cons décorés officiels.
Le Commandeur Mauriac et Sartre, Montherlant et Mac Orlan, le pêcheur
à la ligne sur les bords de l'aventure, là-bas dans les cimetières
à colonnes où dorment en bronze Madame Pigeon et sa lampe, ou
sur les parapets des quais. J'ai choisi de présenter
Louis-Ferdinand Céline, Docteur Destouches en empiétant sur le
problème de la Littérature aujourd'hui, puisqu'il fut tué par
ses confrères, par cette confrérie de petites gens ligués
ensemble (à chaque époque) pour se prouver du talent et
chasser l'homme libre, l'écrivain debout, celui qui finit au
cachot en fin de compte par refus d'appartenir à quiconque
". Dominique de Roux. Septembre 1966.
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Mai
2007
A R L E T T Y : ENTRETIEN AVEC MARC LAUDELOUT
« Document sonore brut, nous avons choisi de ne pas remonter en studio cette conversation d’Arletty avec Marc Laudelout, afin de restituer le plus fidèlement possible la fraîcheur et l’authenticité de la rencontre entre le journaliste et la grande actrice – mythique s’il en est – de l’âge d’or du cinéma français. Marc Laudelout réussit avec perfection à nous faire partager une Arletty intime, généreuse, pleine d’esprit. Ses propos sont autant de témoignages sur Céline, Albert Paraz, Roger Nimier, Robert Le Vigan, Sacha Guitry, Paul Chambrillon, Marcel Aymé, Georges Simenon, Trotsky, Jean Cocteau… Cet enregistrement permet d’appréhender l’indépendance intellectuelle d’Arletty, d’évoquer "Un Tramway nommé désir", et représente une véritable mémoire du Paris artistique des années 1930 immortalisée dans le film de Carné par "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? ". »
Patrick Frémeaux
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Décembre
2006
* Vient de
paraître, Céline à Meudon 1951-1961 (préfacé par
François Gibault), de David Alliot (Ed. Ramsay, 29,90 €).
Présentation de l'éditeur
: En 1951, l'amnistie de Céline lui a permis de revenir en
France avec sa femme, après six années d'exil au Danemark. Le
couple s'installe à Meudon, au 25 ter route des Gardes. Lucette
ouvre un cours de danse et Céline un cabinet médical. Céline,
alors boycotté par le monde littéraire, revient peu à peu sur
le devant de la scène. Dans ses romans comme dans ses
interviews, il commence à forger sa légende d'écrivain maudit
et se montre volontiers usé, misérable, et vivant presque dans
un taudis. C'est ce personnage et ce décor habillement composés
par l'écrivain que l'on retrouve à travers les reportages
photographiques de Boris Lipnitzki, Luc Fournol, Jean Mounicq,
Daniel Frasnay, Pierre Duverger, entre autres. Une part
importante de ces portraits est restée inédite jusqu'à ce
jour. Comme dans un film-documentaire, on découvre l'écrivain
dans l'intimité, jusqu'à sa mort, en 1961. Un témoignage inédit
nous éclaire également sur la personnalité de Céline dans
cette période ultime de sa vie.
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Juillet
2006
* A paraître le 12
juillet 2006, un Hors série de La presse Littéraire, (160 pages, 19,90 €), autour de Louis-Ferdinand Céline.
Avec les contributions de Gwen Garnier-Duguy, Marc Laudelout, Jean-François Foulon, Christopher Gérard, Ange-Matthieu Mezzadri, Matthieu Baumier, Henri Thyssens, Frédéric Saenen, Luc-Olivier d’Algange, Falk van Gaver, Tang Loaëc, David Alliot, Armand Chasle, Éric Mazet, Pierre Ducrozet, Sonia Anton, Pierre-Marie Miroux et Antoine Blondin. Illustrations de Tony Côme..
Sommaire complet sur le
site de l'éditeur. |

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Janvier
2006
* Vient de paraître, As-tu lu Céline ?, d'André-Alexandre
Bonneton (Ed. Ibis Rouge). Présentation de l'éditeur
: Bonneton nous convie à
une approche objective de la psychologie d'un écrivain dont
on occulte habituellement les pamphlets racistes et antisémites
: Bagatelles pour un massacre, l'Ecole des
cadavres, Les Beaux Draps, Mea culpa. Ces
derniers se sont pourtant avérés criminogènes et
incitateurs au génocide des juifs lors de la Deuxième
Guerre mondiale où ils ont été réédités. Dans son As-tu
lu Céline ?, André-Alexandre Bonneton met en exergue
la facilité des inventions gratuites d'un style dont
l'auteur n'a cessé de prétendre qu'il était unique. Il y
démontre aussi que Céline a fait l'objet d'un procès
tronqué dont il demande la requalification en crime contre
l'humanité. 296 pages,
20 €
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Lire
la critique de David Alliot
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* Vient de paraître Céline,
de Pierre Lainé (Ed. Pardès), dans une édition établie par Arina Istratova & Marc Laudelout.
Présentation de l'éditeur : Céline est considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains majeurs du XXe siècle. Son œuvre est traduite dans le monde entier et figure dans ce panthéon miniature qu'est la Bibliothèque de la Pléiade. L'influence qu'il a exercée auprès de nombreux écrivains est patente, et la cote qu'atteignent ses autographes donne le vertige.
Classique et paria de la littérature : tel semble bien être le destin paradoxal de cet écrivain qui aura marqué son siècle à l'égal d'un Proust auquel on l'a souvent comparé. C'est une évidence : à sa manière, éruptive et rabelaisienne, Céline est un "précieux", tout à l'opposé de l'image que les béotiens ont de lui. Utilisant les ressources du langage populaire et d'une ponctuation débridée, il est parvenu à créer un instrument à la mesure de son univers baroque. Rarement on aura vu une telle harmonie entre écriture et imaginaire. Sa force, c'est d'allier le tragique au comique, atteignant des sommets dans l'évolution de la débâcle allemande ou la retraite des Français collaborationnistes dans le Bade-Wurtemberg.
Une œuvre qui se caractérise par l'émotion vraie, un altruisme déçu et ce raffinement qu'il opposait lui-même au matérialisme épais de ses contemporains.
Pierre Lainé nous donne à voir un Céline peu commun - entre débâcles, tendresse et sortilèges. Si ce célinien émérite fait preuve de lucidité, le regard qu'il porte sur l'écrivain est pétri de compréhension et d'humanisme.
Une belle introduction à une œuvre qui, en dépit des apparences, reste encore largement méconnue. Avec de nombreuses photographies de Céline de son enfance à sa mort.
Un volume broché de 128 pages, 30 illustrations, couverture en couleurs.
17 € frais de port inclus.A commander auprès du Bulletin célinien, B. P. 70, B 1000 Bruxelles 22.
* Vient de paraître L'année
Céline 2004. Au sommaire de ce numéro :
¨ François Rouget : La genèse manuscrite de D'un château l'autre
¨ Lettres inédites à Gen Paul, Marianne Oswald, André Cœuroy, Jean-Charles Letort, François Sentein,...
¨ Dédicaces à Blanche d'Alessandri, Germinal Chamoin, Pierre Lazareff, Jean Noceti, Clément Camus, Noël Bayon de la Mort, Françoise Giroud,...
¨ " Céline nous fait une colère " (interview de 1958)
¨ Une édition inconnue de Secrets dans l'île (1944)
¨ Un article de Claude Morgan sur Voyage au bout de la nuit (1933)
¨ Céline dans Les Cahiers de l'Iroise (1966-1971)
¨ Entretien avec Lucienne Damas (1974), par Marie Alchamolac-Émery
¨ Gaël Richard : Du Passage Choiseul au Passage des Bérésinas
¨ Chroniques (bibliographie critique - adaptations et mises en scènes - échos et mentions - Céline à l'étranger)
¨ Tables des lettres et des dédicaces de Céline publiées dans les quinze premiers volumes de
L'Année Céline.
Un volume broché de 222 pages, illustrations, Ed. du Lérot,
46 € franco. A commander auprès du Bulletin célinien, B. P. 70, B 1000 Bruxelles 22.
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Octobre
2005
* Vient de paraître,
aux éditions Fata Morgana, l'ouvrage de Sarah Kaliski, Quel
est ton nom petit ?, - Louis-Ferdinand Céline. Cet ouvrage
se présente comme un portrait fantasmé de l'écrivain. Un
ouvrage broché, 56 pages, illustré,15 €.
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Avril
2005
* Les éditions 10/18
viennent de rééditer le dossier de presse de Voyage au
bout de la nuit, initialement paru en 1993. Cet ouvrage
rassemble l'ensemble des critiques consacrées au premier roman
de Céline, parues entre 1932 et 1935, et rédigées par de
grands noms de la littérature de l'époque (Maurois, Chamson,
Nizan, Bernanos, Gorki, Daudet, Bataille, Lévi-Strauss,
Trotski...).
Ed. 10/18, 364 pages, 8,50 €
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Mars
2005
* Vient de paraître,
aux éditions Gallimard, un ouvrage de Philippe Roussin : Misère
de la littérature, terreur de l'histoire : Céline et la littérature
contemporaine, (Coll. NRF-Essais, 2005, 754 p., 31, 50
€)
Présentation
de l'éditeur:
Roman de la misère du monde, prosaïsme de la vie
ordinaire, dénonciation de la violence faite aux êtres
et aux choses, autofiction - la littérature
contemporaine se veut manifestes, ou presque. D'aucuns y
voient un âge nouveau. Pour comprendre quand tout a
commencé, Philippe Roussin a préféré la perspective
à la saisie du détail, la pesée globale à l'anatomie
d'une oeuvre singulière. Il lui a paru que Céline
offrait un parapet, du fait de son statut exorbitant,
d'où embrasser le paysage littéraire contemporain. On
ne trouvera pas ici une analyse des romans et écrits de
Louis-Ferdinand Destouches, mais, à partir de Céline,
l'étude du basculement qui fit que la littérature décida
d'avoir pour objet celui même du politique en régime démocratique
: la vie ordinaire et ses énigmes, le monde commun et
le conflit de ses valeurs en partage. Entre médecine et
littérature, entre prose et poésie, entre poétique et
rhétorique, la chose se fit par la négation de la
figure de l'écrivain campé hors du monde, par le refus
du Grand Homme de Lettres confiné à une langue écrite,
par l'irruption, en littérature, de la langue parlée,
par le pamphlet en lieu et place du récit. Le rejet de
la Rhétorique - des fleurs de la langue romanesque et
de ses conventions -, la dénonciation de la misère de
la littérature se firent au profit du recours à la
transparence de la communauté des êtres - ce qu'il est
convenu d'appeler, depuis 1793, la Terreur. Chemin
faisant, c'est tout un pan du fait littéraire en France
qui est éclairé - de Zola aux années soixante du siècle
dernier. Aujourd'hui, on songerait plutôt à caractériser
l'époque par la misère de l'Histoire et la Terreur
d'une littérature attachée à dire l'opacité d'un
monde sans perspectives, où l'individu s'englue dans
son isolement. Inversion de la vision, accordons-le,
mais la question demeure de mesurer ce qui, de Céline
à aujourd'hui, s'est joué dans la littérature française.
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* Le livre
de A. Louise Staman consacré à Robert Denoël vient de
paraître en français (E-Dite Editions, traduction de Jean-François
Delorme).
Résumé
de l'éditeur :
Assassinat d'un éditeur à
la Libération : une histoire d'ambition, de cupidité,
d'infidélité et de trahison dans le Paris de
l'Occupation et de la Libération. Tableau foisonnant et
sans fard de l'édition française, quand Robert Denoël,
dandy et aventurier, décide de se tailler un royaume
face à l'empire Gallimard. Robert Denoël se compromet.
Il n'est pas le seul, les autres ne peuvent que
l'imiter. Il ne manque pas d'audace, surtout en un
moment critique où son poulain le plus prestigieux, Céline,
a abandonné les fourgons vichyssois, en déroute, à
Sigmaringen, pour traverser l'Europe en feu et se réfugier
au Danemark où il connaîtra les affres des geôles
scandinaves. Mais Denoël a confiance : il a de solides
atouts, quelques amitiés et de l'argent. Mieux de l'or.
On retrouvera son cadavre, près de sa voiture, abattu
par balles, quelques jours avant l'ouverture de son procès.
L'enquête piétinera, classée et instruite à
plusieurs reprises. En 1950, on rouvre une dernière
fois l'enquête. Mais le mystère demeure entier. A.
Louise Staman, universitaire américaine, a mené l'enquête
en écrivant une manière de biographie de Robert Denoël,
qui est aussi un modèle d'investigation criminelle, se
lisant comme un roman. Elle a réussi les portraits de
personnages hors du commun, tout en brossant des
tableaux du monde des arts et de l'édition durant deux
décennies tourmentées.
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Février
2005
* L'Année
Céline 2003 (Ed. du Lérot) vient de paraître. Au
sommaire de ce volume :
- Lettres inédites de Céline (à J.H. Rosny, Gen Paul, Pierre Dumas, Robert Brasillach, Charles Bonabel, Jean-Louis Tixier-Vignancour, Jean Galtier-Boissière, Antonio Zuloaga, Jules Almanzor, Paul Marteau,...)
- Dossier sur Cillie Pam et Lucienne Delforge (1935-1936), documents recueillis et présentés par Colin Nettelbeck (avec deux photos inédites de Céline)
- Un article inédit de Jean Cassou sur Voyage au bout de la
nuit.
- Étude : « La violence en morceau. Discours pamphlétaires » par Régis
Tettamanzi.
- Chroniques : Bibliographie critique – Adaptations & mises en scène, expositions, iconographie – Échos et mentions – Revue de presse.
- Lectures critiques : Dictionnaire Céline de Philippe Alméras et Céline et le grand mensonge de André Rossel-Kirschen (Éric Mazet) ; « Angelo Rinaldi, journaliste » (Jean-Paul Louis).
Un volume broché de 192 pages, illustrations, 39 € frais de port inclus.
A commander auprès du Bulletin
célinien.
Mode
de règlement : chèque (bancaire ou postal) à l'ordre de M. Laudelout
(LE BULLETIN
CELINIEN, B.P.
70, B
1000 Bruxelles 22 - Belgique).
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Janvier
2005
* La vie
de Céline, biographie parue en 1988 écrite par
Frédéric Vitoux, vient de sortir dans la collection
Folio. Cette édition a été mise à jour et
augmentée (1028 pages, 13,50 €).
Présentation de l'éditeur : Peu
d'écrivains parmi les plus considérables du XXe siècle
auront été à ce point acteur privilégié et témoin
halluciné de leur époque. Rien n'a échappé à Céline
: la Première Guerre mondiale, les convulsions du
colonialisme, l'Amérique de l'industrialisation
galopante, la misère des banlieues, la Russie
stalinienne, les débordements antisémites des années
trente dont il sera l'une des voix les plus emblématiques,
l'Occupation nazie, la chute du IIIe Reich... La vie de
Céline raconte en somme un siècle de haute turbulence,
tout comme elle permet de revisiter l'ensemble de l'œuvre
célinienne. S'y dégage d'abord le portrait
contradictoire et donc profondément vivant d'un écrivain
(et d'un médecin) à la fois révolutionnaire et passéiste,
raciste et compassionnel, vociférant et taciturne,
populaire et précieux, délirant et lucide. " L'âme
n'est chaude que de son mystère ", disait-il.
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Décembre
2004
* Michaël Ferrier vient
de publier Céline et la chanson (Ed. du Lérot).
Voici la présentation de l'éditeur : "«Mes
livres (...) sont chansons nullement PROSE» écrit Céline
en 1949. « Considérez ce que je médite ! Marre de
prose ! chansons partout ! » s'écrie-t-il encore dans
Féerie pour une autre fois, avant de se présenter,
dans un entretien accordé quelques années avant sa
mort, comme « le dernier musicien du roman », plaçant
ainsi son ouvre tout entière sous le signe du chant.
Menée pour la première fois sur l'ensemble des écrits
- théâtre et pamphlets compris -, l'étude de cet
aspect essentiel de la poétique de Céline est riche
d'enseignements sur les rapports complexes de son écriture
avec le folklore et le politique, parfois
contradictoires, toujours passionnants. Elle met également
l'accent sur l'une de ses caractéristiques les plus
sous-estimées, son travail de mémorialiste et de
chroniqueur, qui fait de Céline, au même titre que
Saint-Simon, Chateaubriand et Proust, un des grands écrivains
du Temps de la littérature française. Elle ouvre,
enfin, à une interrogation fondamentale sur l'acte d'écrire
lui-même. Qu'advient-il en effet d'une littérature qui
se laisse ainsi transpercer par de multiples éclats de
voix et de mélodies sous-jacentes, qui abandonne si
ostensiblement les prestiges séculaires de la référence
écrite pour laisser la parole à des genres
habituellement mineurs ou méprisés, qui se déprend de
tout ce qui l'a, depuis l'origine, imposée comme objet
de culture et d'admiration ? On le voit, sous des dehors
badins ou volontiers anodins - chansonnettes, petits
airs, fredaines - la question est d'importance : elle
porte sur l'essence même de la littérature, sur ce qui
la définit en son histoire propre et lui donne sa place
dans notre culture."
Céline et la chanson peut se commander à
tarif préférentiel auprès de l'éditeur, Jean-Paul
Louis, Ed. du Lérot, 16140 Tusson
Prix : 55 € avant le 31/12, 68 € après (envoi
franco de port, sauf par avion, en ce cas rajouter 15
€ 80, soit 70 € 80).
Michaël Ferrier est Professeur à l'Université Chuo,
à Tokyo. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure,
agrégé et Docteur ès-Lettres et Arts de l'Université
de la Sorbonne, il est aussi l'auteur de deux romans, Kizu
(éd. Arléa), et Tokyo, Petits portraits de l'aube
(éd. Gallimard).
- Pour en savoir plus, voici la table
des matières détaillée.
- Lire la
préface
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- Philippe
Alméras consacre un Dictionnaire à Louis-Ferdinand
Céline (Editions Plon). On peut lire un Entretien
avec Philippe Alméras paru dans le Bulletin
célinien de ce mois, présentant cet ouvrage. Céline pacifiste, Céline prophète, Céline écrivain : comment s'y retrouver ? Avec des documents, des témoignages, des correspondances, ce Dictionnaire fixe les données, les confronte et conduit à l'objectivité d'un ensemble qui réunit les déclarations de l'intéressé, celles de ses grands lecteurs, les faits et les dates. Chaque rubrique se lit « comme un roman » et c'est effectivement le ton du roman qui convient pour rendre compte d'une des vies les plus foisonnantes et les moins enfermées de la littérature française. Une vie qui – bonheurs et tragédies – reflète dans sa transposition celle du siècle.
Un volume broché (15 x 24 cm), 880 pages.
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Octobre
2004
- Emile
Brami publie aux éditions Ecritures un ouvrage
consacré aux injures relevées dans Bagatelles pour
un massacre que l'on retrouve dans la bouche du
capitaine Haddock dans les Tintin d'Hergé. Cet
ouvrage s'intitule Céline, Hergé et l'affaire
Haddock. Prix : 14,95 €
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- André
Rossel Kirschen publie Céline et le grand mensonge,
aux Ed. Mille et une nuits, dans la collection
"Essai", un ouvrage de 144 pages. L'auteur
tente de démontrer que Céline était le plus grand
avare de tous les temps, notamment à travers des
citations de la correspondance de l'écrivain. La
présentation de l'éditeur est la suivante : "
En lisant l'oeuvre, la correspondance, mais aussi les
travaux les plus sérieux qui sont consacrés à Céline,
on découvre un homme animé par la bassesse. Il apparaît
que Céline n'a eu qu'un seul idéal dans sa vie :
gagner de l'argent. Gagner de l'argent non pas pour
jouir d'une vie confortable, ce qui serait parfaitement
légitime, mais pour amasser sans fin. Son appât du
gain détermina son opportunisme idéologique. Tous les
commentateurs de l'écrivain se sont efforcés
d'expliquer son antisémitisme manifeste dans ses écrits
par les préjugés transmis par ses parents ou bien par
le fait qu'il aurait été victime de rivaux d'origine
juive. Cette explication se révèle fallacieuse. C'est
sa légende que nous voulons démonter. Nous nous
appuierons sur le travail de ses biographes, de sa
correspondance et d'autres matériaux. Nous commencerons
tout d'abord par étudier ses relations névrotiques
avec l'argent, parce qu'elles nous apparaissent comme la
clef de son comportement."
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Septembre
2004
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* David
Décarie vient de publier un ouvrage intitulé Métaphorai,
poétique des genres et des figures chez Céline. Cet
ouvrage est publié aux éditions Nota
Bene (Québec). Voici la présentation de l'éditeur :
Le "mystère Céline" est celui d'un des plus
grands romanciers du XXe siècle qui se fit, dans des pamphlets
publiés avant et durant la Seconde Guerre mondiale, le
propagandiste de l'antisémitisme et de la haine raciale.
Curieusement, une explication littéraire de ce mystère n'a
jamais été proposée. Guidé par ce qui, chez Céline,
constitue une réflexion sur l'écriture, David Décarie élabore
une poétique des genres et des figures qui permet de mieux
comprendre et de mieux distinguer l'art du romancier et la
violence du pamphlétaire.
Les romans et les pamphlets sont à ce point différents qu'il
faut, pour expliquer comment Céline a pu passer de l'un à
l'autre, avoir recours à des moyens termes, soit les autres
genres qu'il a pratiqués (théâtre, légende, ballet et scénario
de film) et dans lesquels l'écriture, sans rompre avec la littérature,
s'engage dans des voies qui la mèneront aux pamphlets. L'étude
de ces " genres intermédiaires" permet de repérer
huit "mouvements" de l'écriture et de mieux saisir
les enjeux et les motivations du passage du roman au pamphlet.
L'écriture et le réel - la littérature l'a toujours su - ne
sont pas irrémédiablement séparés. Les tragiques conséquences
des pamphlets illustrent la dangereuse capacité que possède l'écriture
de s'incarner. Si la guerre des genres et des figures qui
traverse les écrits de Céline a une importance capitale et
demeure d'une brûlante actualité, c'est parce que celle-ci
n'est autre que le combat, radical, sans compromis, de la littérature
et de la propagande pour le réel.
Prix de vente : 24.95 $ |

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* Hergé aurait puisé certains
jurons du capitaine Haddock dans un pamphlet antisémite de Céline :
PARIS (AP) - Nombre de tintinophiles risquent de tomber de haut: Hergé
aurait directement puisé certains des premiers jurons du capitaine
Haddock dans le plus sulfureux pamphlet antisémite de Céline, interdit
de publication depuis la guerre. C'est en tout cas la thèse défendue
par un spécialiste de l'écrivain français dans un ouvrage à paraître
à la rentrée.
Ce spécialiste de Céline, Emile Brami, a confié la primeur de ses
recherches au magazine Lire qui l'a interviewé pour son numéro
de l'été. Sa conviction: le père de Tintin a mis dans la bouche du
capitaine Haddock plusieurs jurons inventés par Louis-Ferdinand Céline
pour son livre Bagatelles pour un massacre.
"La parution de Bagatelles pour un massacre et la première
mention du capitaine Haddock dans le travail d'Hergé sont
contemporaines. Les deux se situent en 1938", relève Emile Brami
dans cette interview.
Le capitaine Haddock fait officiellement son apparition dans les
aventures de Tintin avec Le crabe aux pinces d'or, dont la
publication débute en 1940, dans une Belgique occupée par les nazis.
Emile Brami a relevé tous les jurons de Haddock dans cet album.
"Si l'on exclut ceux relevant du lexique de la marine ('Marins
d'eau douce!', 'Mille sabords!', etc), propres à la profession du
capitaine, on s'aperçoit que, sur les 35 jurons restant, 14 se
trouvaient dans 'Bagatelles'", constate Emile Brami, auteur d'un
ouvrage sur l'écrivain français, intitulé Céline
et paru en septembre dernier.
"Si certaines de ces injures communes à Céline et à Hergé sont
assez classiques ('Parasite', 'Renégat'), d'autres coïncidences sont
vraiment troublantes: 'Aztèque', 'Noix de coco', 'Iconoclaste'... On
trouve déjà le célèbre 'Sapajou' dans Bagatelles, qui fera
son apparition dans la bouche du capitaine Haddock dans 'L'étoile mystérieuse',
l'aventure suivant immédiatement Le crabe aux pinces d'or. Quant
à l'emblématique 'Ornithorynx', il apparaît à la page 68 de
'Bagatelles'", fait-il remarquer.
Emile Brami note également que "la toute première bordée
d'injures du capitaine, dans 'Le crabe', est à très forte connotation
raciste. "Elle s'adresse à des Arabes, lors d'une fusillade dans
le désert. Il les traite de 'Macaques!', insulte que l'on trouve déjà
dans 'Bagatelles'. Dans ce même album, 'Canaque!' et 'Cannibales!', présents
eux aussi dans le pamphlet de Céline, ont également des relents
racistes", souligne-t-il.
L'auteur reconnaît toutefois qu'on ne sait pas si Hergé a lu Bagatelles.
Mais, relève-t-il, "dans les années 30, il évoluait dans une
mouvance très à droite, naturellement antisémite, qu'un tel livre ne
pouvait pas choquer".
Cette possible influence de Céline sur Hergé concerne surtout les
premiers albums avec le capitaine Haddock. "Je me suis surtout intéressé
à la naissance du personnage de Haddock, car je pense que, très vite,
Hergé, qui est un créateur, s'est démarqué de l'influence initiale
de Céline et a inventé un système autonome", admet Emile Brami,
dont l'ouvrage sur les liens Céline-Hergé doit paraître à l'automne
aux éditions Ecriture.
Emile Brami affirme que son "but n'est en aucun cas de détruire le
mythe" Tintin. "Au terme de mon enquête, je ne possède
aucune certitude absolue mais je dispose d'un extraordinaire faisceau de
présomptions", écrit-il. "Comment imaginer que trois générations
de Français ont peut-être appris à lire à leur insu dans le pamphlet
antisémite du siècle?"
* Lire
l'entretien avec Emile Brami sur le site du magazine Lire
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Buchet-Chastel publie Céline, les livres de la mère, de
Jean-Claude Renard.
Présentation
de l'éditeur : Louis-Ferdinand Céline s’est plu à peindre un
monde chaotique et infernal. On a vu dans son œuvre romanesque une
somme de désastres, avec pour seule certitude, la proximité de la
mort. Céline n’attend rien des hommes. Mais, s’il ne croit pas en
eux, il pourrait croire à la mère…
L’intérêt de cette étude, qui s’appuie sur l’ensemble des
romans (excluant les pamphlets), la correspondance et les entretiens,
est de livrer une facette inédite et néanmoins réelle de Céline.
Suggérée, racontée, tantôt sorcière, tantôt bonne fée,
envahissante ou inaccessible, pathétique ou sublime, la mère déambule
tout au long des œuvres romanesques. Il n’est pas de correspondance
et peu d’entretiens dans lesquels elle n’apparaît pas.
L’empreinte sur la personnalité de l’écrivain est telle que, comme
Proust, Céline (qui a choisi de signer du prénom de sa grand-mère)
aurait pu écrire "ma mère et ma grand-mère, mes modèles en
tout".
Vue sous un angle maternel, la lecture de l’œuvre se trouve ainsi
largement modifiée, voire bouleversée. Et l’on découvre Céline
chantre de la contemplation, obstiné au bonheur, partisan de la vie,
vibrant de tout le poids d’un héritage maternel réjouissant.
Cliquez ici pour commander ce livre
Lire
le commentaire paru dans le Bulletin célinien
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Vient de sortir, aux
Editions Horay, Céline en verve, de David Alliot.
La première édition parut en août 1972, sous le même titre.
Le choix de citations était dû à Claude Dubois. Il s’agissait
du quatorzième numéro de cette collection "verve".
Les citations étaient extraites de l’ensemble de l’œuvre,
à l’exception de Bagatelles et de L’École des
cadavres. Pour cette édition, David Alliot a choisi des
citations dans toute l’œuvre romanesque et polémique, mais
aussi dans la correspondance, parfois inédite (lettres à Henri
Mahé et à John Marks). Voir l'article publié dans le
Bulletin
célinien n°252 (avril 2004). |
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(Céline en verve, 1972)
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* L'année Céline 2002 vient de paraître.
Au sommaire de ce volume :
- Lettres de Céline (aux Éditions Denoël, à Augustin Tuset et
Jacques Mourlet (1941-1943), à René Arnold, à Mme Lucien Descaves, à
Gen Paul, etc.
- Textes de Céline passés en vente, extraits des catalogues :
le manuscrit de Nord ; 35 lettres à Jean-Gabriel Daragnès,
correspondance et documents destinés aux Laboratoires Cantin, lettres
à Gaby et Ercole Pirazzoli ; dédicaces (à Gen Paul, Georgius,
André Tailhefer, Francis Vareddes, etc.)
- Document : " Les campagnes du journal
communiste danois Land og Folk contre Céline entre 1947 et
1950 " (traduction intégrale des articles par François
Marchetti)
- Quatre portraits de J.-G. Daragnès par Jean Roubier.
- Éditions et rééditions d’œuvres de Céline.
- Chronique : Bibliographie critique – Numéros spéciaux
– Articles et communications – Colloques et conférences – Travaux
universitaires – Adaptations & mises en scènes – Revue de
presse - etc.
Un volume broché de
210 pages, illustrations, 38 €, frais de port inclus, à commander
auprès du Bulletin célinien (Le
Bulletin célinien, B. P. 70, B 1000 Bruxelles 22)
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* Après Fabrice Luchini, c'est au tour de
Denis Podalydès de s'attaquer au monument de la littérature française qu'est
Voyage au bout de la nuit. Les éditions Frémeaux & Associés viennent en effet de sortir un coffret de 16 compact-disques, accompagné d'un livret de 40 pages, où le comédien effectue une lecture intégrale du roman de Céline.
L'acteur offre ainsi près de 1000 minutes d'écoute, ce qui fait
de cette lecture le plus grand livre sonore de langue française à ce jour...
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* Émile Brami vient de
publier Céline : "Je ne suis pas assez méchant pour
me donner en exemple..., aux Éditions Écriture (425
pages, 19,95 €). Cet ouvrage se présente comme une
"promenade" littéraire, invitant le lecteur à
découvrir la biographie de l'écrivain à travers de nombreux
extraits de l'œuvre et de la correspondance.
Une critique de Marc Laudelout est disponible
ici.
Une autre figure sur le site aVoir-aLire.com
Vous pouvez également contacter l'auteur.
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* Les éditions
du Rouergue viennent de publier Secrets dans l'île,
dans une version illustrée par Bruno Bressolin. "Le projet de
Bressolin consiste en une interprétation graphique d’un texte
peu connu de Céline, un synopsis qui se lit comme une nouvelle.
L’histoire est celle d’une population de pêcheurs habitant
une île atlantique. Cette petite société vit en cercle fermé,
socialement sclérosée et soumise à une organisation immuable.
Un jour, un navire fait naufrage sur la côte, l’unique
survivant est le capitaine, une femme qui voit son bateau pillé
par les insulaires. Érika cependant décide de rester sur l’île
et s’adjoint les services de la jeune Yvonnik. Entre les deux
femmes s’engage une relation ambiguë qui aboutira au drame."
Un ouvrage de 80 pages, couleur, broché avec grands rabats, 27
€.
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* Vient de
paraître, l'ouvrage de Henri Poulain : Entre Céline et Brasillach.
Ce témoignage inédit est dû
à quelqu'un qui a bien connu L.-F. Céline et R. Brasillach
avant-guerre et pendant l'Occupation. Henri
Poulain (1912-1987) fut le secrétaire de rédaction de l'hebdomadaire Je
suis partout, et un ami proche de Robert Brasillach qu'il suivit
lorsque celui-ci quitta le journal en août 1943. «
C'était à mon sens le plus intelligent et le plus intéressant de
toute la Rédaction », dira de lui Céline, ajoutant : « Nous
avons toujours été en grande sympathie ». L'admiration
et l'amitié qu'il éprouvait pour Céline ne se sont jamais démenties.
Un an avant la mort de l'écrivain, il lui confiait : « Tous tes
livres sont là, les dédicaces, les lettres, l'image du
sous-officier Destouches... » Ce
texte, rédigé en 1964, est complété par un dossier, établi par Marc
Laudelout, sur les relations souvent houleuses entre Louis-Ferdinand Céline
et Robert Brasillach. Avec des lettres inédites des deux écrivains.
Un volume broché de
120 pages, illustrations, 23 €, frais de port inclus, à commander
auprès du Bulletin célinien
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Mode
de règlement : chèque (bancaire ou postal) à l'ordre de M. Laudelout
(LE BULLETIN
CELINIEN, B.P.
70, B
1000 Bruxelles 22 - Belgique)
* La livraison de l'Année
Céline 2001 vient de paraître (Ed. du Lérot/IMEC). Au sommaire de
ce douxième numéro, de nombreuses lettres inédites de Céline envoyées
à divers correspondants : Briant, Tuset, Zuloaga, Festy, Cardot, etc. On
retrouve également un entretien de l'écrivain avec André Parinaud,
ainsi que différents textes médicaux. Et, comme pour chaque livraison des volumes de l'Année Céline,
sont recensés l'ensemble des échos et mentions faites à Céline durant
l'année 2001. Un volume de 233 pages illustrées, 39 €, à commander
auprès du Bulletin célinien
(frais de port inclus).
* Un article de Michaël
Ferrier intitulé "Les romans de Céline sont-ils racistes ?", a
été publié dans la revue L'Infini n°80 (automne 2002). Il
s'agit d'une analyse critique de la biographie de Philippe Alméras ainsi
que du Contre Céline de J.-P. Martin. L'auteur essaie de
démontrer la faiblesse de leurs positions théoriques par rapport a
l'œuvre romanesque de Céline.
* Le journal russe Le 1er
Septembre a publié un article de Serguéï Krioukov en juin 2002,
intitulé "La voix de la nuit". Le tirage de ce journal est de
200 000 exemplaires. Lire
cet article (en russe).
* Le Magazine
littéraire a publié un Hors-Série sur Céline (novembre
2002). Au
sommaire de ce numéro, une compilation d'articles parus dans les
4 numéros du Magazine littéraire déjà consacrés à
l'écrivain (1969, 1976, 1991 et 1994), et quelques textes
inédits. Ce numéro est disponible en kiosque (6,10 €).
* La correspondance entre
Louis-Ferdinand Céline et l'ancien attaché culturel de
l'Ambassade d'Espagne au Danemark, Antoine Zuloaga, vient d'être
publiée par les Éditions La Sirène. Cette correspondance, échangée
entre 1947 et 1954, est réservée aux céliniens avertis. Outre
un ouvrage de 328 pages, présenté dans un coffret de Claude
Barrau, on trouve la reproduction à l'identique des lettres
originales (formats et couleurs respectés) sur un papier proche
de celui utilisé par Céline lors de son exil danois. Tiré à
500 exemplaires numérotés, préfacé par Philippe Sollers, annoté
par Éric Mazet, ce magnifique objet de collection est vendu 528
€. Tous les détails concernant ce superbe ouvrage ainsi que les
modalités de commande se trouvent sur cette
page.
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* Céline, plus qu'une révolte,
une révolution, court ouvrage de Pierre Merle, est paru le
13 septembre (Éd. Milan, collection "Les essentiels"). Cet
ouvrage peut être commandé sur par l'intermédiaire du Bulletin célinien
(6 euros, frais de port inclus).
* Voyage au bout de la nuit
a été publié en Turquie, par les éditions Yapi Kredi, l'équivalent
turc des Éditions Gallimard. Le traducteur et romancier Yigit Bener a mis
2 ans pour parvenir à bout de la traduction de la langue si particulière
de Voyage. Voici un court extrait de la
longue «postface» qui a été publiée avec le livre. À cette
occasion, La revue littéraire Virgül, l'une des plus
prestigieuses du pays, a consacré sa une à Céline.
* Françoise Morel a publié L'homme
de ma vie : Louis-Ferdinand Céline, roman très largement
inspiré par la vie de l'écrivain. Cet ouvrage est enrichi de
quatre documents inconnus, dont l'acte de mariage autographe de
"Louis Des Touches" et Suzanne Nebout, le 19/01/1916 à
Londres. Cet ouvrage peut être commandé chez l'auteur : Édition
F. Morel, 28480 ARGENVILLIERS (33 €, frais de port inclus).
Tirage limité à 300 exemplaires numérotés sur papier bouffant. |
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* Jacques Aboucaya vient de publier
la première biographie d'Albert Paraz, Paraz le rebelle. Le
nom d’Albert Paraz (1899-1957) est étroitement lié à celui de
Louis-Ferdinand Céline dont il prit la défense en un temps où il était
malséant d’embrasser la cause du proscrit. Si bien que, depuis le tonitruant Gala
des vaches (1948), une réputation sulfureuse, qu’il a contribué à
entretenir, a pratiquement occulté le reste de son œuvre.
Pourtant cette œuvre – journaux, pamphlets, romans, nouvelles – témoigne
de la diversité de ses dons et de son originalité. Auteur prolifique,
inclassable, il occupe dans la littérature du XXe siècle une place
singulière. Qui donc
était-il vraiment ? Ami de Céline mais aussi de Bernanos et de
Mandiargues, figure pittoresque du Montparnasse de l’entre-deux guerres, gazé
en 1940 et contraint par la tuberculose à vivre en reclus dans le Midi, il a
jusqu’au bout ferraillé, au mépris de toute prudence, contre les puissants
du jour. Au risque de s’enfermer dans sa légende d’énergumène. Exploitant une copieuse
documentation en grande partie inédite, Jacques Aboucaya retrace l’itinéraire
paradoxal de ce rebelle. Au fil des pages se dessine le portrait d’un homme
beaucoup plus complexe qu’on ne le croyait. Passionné et naïf, tout à la
fois nourri de certitudes scientifiques et épris d’irrationnel, idéaliste et
libertin, libertaire dans l’âme et attaché à des valeurs d’ordre,
polémiste redoutable et pétri d’humour, écrivain de race, il séduit ou
déconcerte, mais ne laisse jamais indifférent. (Un volume de 230 pages, cahier
iconographique de 8 pages, 25 € frais de port inclus. à commander
auprès du Bulletin célinien).
* Actualité de Céline,
ouvrage réunissant différentes études sur l'écrivain (réunies par Alain
Cresciucci) vient de paraître aux éditions du Lérot. Ce
recueil d’études a choisi délibérément de multiplier les angles d’approche
afin de témoigner de la vivacité de la recherche aussi bien en France qu’à
l’étranger. Car la critique célinienne n’a cessé d’évoluer en quarante
ans. D’abord cantonnée à l’étude des deux premiers romans, puis du corpus
romanesque dans son ensemble, elle s’est progressivement intéressée à des
massifs moins accessibles. Non seulement les pamphlets auxquels des chercheurs
ont su donner leur place dans l’ensemble de l’œuvre, mais aussi l’immense
correspondance et les écrits scientifiques.
Liste des articles : Alain VERGNEAULT, Céline paradoxe – Michaël
FERRIER, Le musicien du roman – Johanne BÉNARD, La correspondance
célinienne. Parcours, archétypes, structures, symbole – Jean-Paul LOUIS,
L’édition de l’œuvre épistolaire ; préhistoire, état actuel,
perspectives – Nicholas HEWITT, Les vies de Céline – Patricia
ROTH, Le portrait célinien entre tradition et modernité – Régis
TETTAMANZI, Les pamphlets de Céline et " l’invasion
juive " en médecine – Greg HAINGE, Le fol amour du Dr
Destouches – Vera MAURICE, La descendance bâtarde de P.I. Semmelweis
– Catherine ROUAYRENC, Céline poète : " la petite
musique ". Vers une étude du rythme célinien – Alain
CRESCIUCCI, Céline à l’école. (Un
volume de 240 pages, 34 € frais de port inclus, à commander
auprès du Bulletin célinien).
* L'ouvrage d'Albert Serouille, Bezons
à travers les âges, préfacé par Céline, vient d'être réédité.
L'édition originale avait été publiée par Denoël, dans la coll. "A la
Ronde du grand Paris" (n° 1, 1944, 17 illustrations et 4 plans. Achevé à
Bezons en août 1943 et dédié à son épouse, Mme Serouille de Meester). Cette
réédition peut être commandée auprès du Bulletin célinien.
* Alain de Benoist (auteur de Céline
et l'Allemagne (1933-1945) - ouvrage publié par le Bulletin célinien en 1996) et Arina Istratova préparent une Bibliographie sur Céline
recensant l'ensemble des travaux relatifs à l'écrivain. Outre la partie Travaux
universitaires et Monographies, il y aura aussi une partie audio-visuelle qui comprendra
le relevé des enregistrements filmés et audio, y compris les émissions radiophoniques.
Cette bibliographie sera publiée par les soins du Bulletin célinien,
dans le courant de l'année 2003.
* A paraître aux Éditions
du Lérot, l'ouvrage de Jean-Paul Louis intitulé Céline épistolier et
autres études. Bientôt plus d'informations sur cette même page.
* Selon François
Gibault, la correspondance entre Céline et le Pasteur François Löchen devrait
bientôt être publiée. Les lettres de Céline, écrites durant son exil danois, reflètent une face de l'écrivain peu connue
: ses sentiments vis-à-vis de la Religion, du rapport des hommes à Dieu et ses opinions
au regard de la foi. À suivre...
* Henri Godard, directeur de
publication des uvres romanesques de Céline dans l'édition de La Pléiade (4
volumes parus), prépare actuellement un cinquième volume rassemblant
l'essentiel des correspondances céliniennes. Pour
le moment, aucune date de publication n'est avancée .
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