Normance
(Féerie pour une autre fois, II)

Résumé du roman

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    Ferdinand fait une chute dans l'escalier de son immeuble après un bombardement. Les accalmies succèdent aux déchaînements. De sa fenêtre, Ferdinand aperçoit Jules, peintre cul-de-jatte, juché au sommet du moulin de la Galette. Il le provoque et lui demande de sauter dans le vide. Une dispute l'oppose à Lili, sa femme, à propos de Jules. Le couple quitte l'appartement.
    En descendant l'escalier, ils rencontrent André Normance et Delphine, sa femme. Ferdinand chute dans la cage d'ascenseur. Tout le monde se retrouve dans la loge de la concierge et Ferdinand, conscient du danger des bombardements, met tout le monde en garde. Les visions hallucinatoires succèdent à la réalité. Ferdinand veut aller chercher Jules, toujours au sommet du moulin. On l'en empêche.
   Lili et Ferdinand ont perdu leur chat, Bébert. L'immeuble est de plus en plus exposé au danger, une porte vitrée s'acroule. Après le retentissement de la sirène d'alerte, Ferdinand veut descendre se réfugier dans les couloirs du métro. Deux femmes s'évanouissent, Ferdinand tente de les soigner. Un locataire perd la tête, frappe Ferdinand. Ce dernier est soudain projeté hors de la loge, dans le "puits de l'ascenseur". De retour dans la loge, Normance étrangle Ferdinand pour que celui-ci sauve sa femme.
    Lili, qui avait disparu, revient parmi tout ce beau monde. Elle assomme Normance. Les autres locataires prennent le relais et s'acharnent contre lui. Descriptions du quartier, en proie aux bombardements et aux flammes...
    Sous le commandement de Ferdinand, tous les locataires partent à la recherche du vulnéraire. Normance, endormi, sert de bélier pour enfoncer les portes. Ils entrent Chez Armelle, trouvent de l'alcool (dont le fameux vulnéraire) et s'enivrent. Jules est maintenant nu en haut du moulin. Les femmes se battent, et traverser l'immeuble, plein de crevasses, est devenu un véritable parcours du combattant. Ferdinand parvient quand même dans la loge où se trouve toujours Delphine.
    La sirène sonne la fin de l'alerte au petit matin. Certains locataires sortent pendant que d'autres rentrent chez eux. Jules se saoûle au vulnéraire. Mimi se déshabille pour lui donner ses vêtements. Ferdinand, dans la loge, réausculte Delphine qui paraît morte. Normance se réveille, réclame à boire. D'autres personnages du quartier font leur apparition, parmi lesquels se trouve Ottavio. Ils se disputent, pendant que Ferdinand se cache.
    Dans la rue, le délire est à son comble. Mimi pousse Jules qui, dans sa caisse, descend l'avenue. Le corps de Normance est jeté dans le trou de l'ascenseur. Ottavio porte secours à Ferdinand, et le porte sur ses épaules jusqu'en haut des escaliers. Son appartement est détruit. Il y retrouve Lili et Bébert. Ils pénétrent, avec Ottavio, dans l'immeuble voisin par un trou creusé dans le mur mitoyen. Une femme est noyée dans sa baignoire, et leur ami Norbert, un comédien, se trouve dans le salon. Récapitulation de toutes les péripéties de la nuit...
    Mme Toiselle remet des manuscrits à Ferdinand qui s'étaient envolés de son appartement. Il se brouille avec Norbert qui prétend attendre les "dirigeants du monde". Le groupe redescend l'escalier et la sirène d'alerte se fait à nouveau entendre. Ferdinand décide qu'ils doivent s'abriter dans le métro. Du haut de l'appartement, tombent des papiers qui blanchissent le ciel. Norbert est à la fenêtre. Ferdinand l'interpelle. Mme Toiselle ramasse les feuilles, les met dans le peignoir de Ferdinand. Il ne se souvient de rien, mais la police prétend qu'il a fait scandale...

 

    " [...] je maintiens !... que c'était du danger extrême !... que les sirènes allaient revenir... non ! pas les sirènes, les avions !... et que je devais téléphoner ! que j'ai même essayé, au "Poste"... et que les flics ont pas voulu !... voilà les faits, exactement... "

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