Guignol's Band

Illustration figurant dans l'édition originale de Guignol's Band

 

Résumé du roman

 

Le prologue qui ouvre le récit présente le bombardement du pont d'Orléans en 1940, expose les prophéties de Ferdinand et la débâcle française. Et c'est à nouveau l'occasion pour le narrateur, comme dans Mort à crédit, de céder la place à ses souvenirs...

Ferdinand se souvient de Londres durant les années 1915/1916, lorsqu'il a fait la connaissance de Borokrom, un chimiste devenu peu fréquentable. Borokrom est connu des services de police londoniens, notamment du sergent Matthew, avec lequel il se bat dans un bar. Ferdinand décrit le quartier de Wapping, la féerie émanant d'un groupe d'enfants en train de chanter. La description se poursuit par le tableau du port, de l'arrivée des bateaux, du travail des dockers.

Cascade, proxénète, raconte à Ferdinand et Borokrom que ses souteneurs (Jojo, l'Allumeur, la Poigne) ont été mobilisés et qu'ils sont partis sur le front en lui laissant leurs filles. Cascade raconte également qu'une rixe l'a opposé au sergent Matthew au sujet de Ferdinand et Borokrom. Ferdinand évoque ses souvenirs de guerre et explique pourquoi il est désormais réformé. Rapidement, naissent des querelles entre les filles confiées à Cascade. Durant une bagarre, Angèle, femme légitime de Cascade, plante une fourchette dans les fesses de La Joconde. Ferdinand et Boro emmènent la blessée au London Hospital. Elle sera opérée par le docteur Clodowitz, et Ferdinand fera ses débuts en qualité d'infirmier.

Dans le "débit-cantine" A la croisière pour Dingby, Ferdinand et Clodowitz ont rendez-vous avec Cascade. Bientôt rejoints par Boro, Cascade leur annonce que le sergent Matthew est à leur recherche. Une dispute s'en suit. L'arrivée de La Joconde entraîne une bagarre, et une bombe lancée par Boro détruit le pub. Ils fuient tous la police, et se retrouvent chez Tom Tackett le ship-chandler.

Ferdinand rejoint Boro chez Titus Van Claben, un prêteur sur gages. Boro et Van Claben sont de lointaines connaissances. Une orgie puis une bagarre ont lieu après que les personnages fument des cigarettes droguées. Le délire qui en résulte se termine par le meurtre de Van Claben, tué par Boro qui veut lui faire dégorger son or. Boro et Ferdinand s'accusent mutuellement du meurtre. Ferdinand et Delphine, la gouvernante de Van Claben, descendent le corps du défunt à la cave. Boro en profite pour lancer une bombe dans la cave. La maison brûle, les deux personnages sont sauvés par les pompiers. Ferdinand s'enfuit, loin de Cascade et de Boro.

Il fait la rencontre de Mille-Pattes, qui raconte que Boro a chargé Ferdinand auprès de Cascade. Il croise Matthew dans le métro, croit à un complot et pousse Mille-Pattes sur la voie. Il prend la fuite et se réfugie au Consulat de France afin de s'engager dans l'armée. Il est chassé. Il fait ensuite la connaissance de Sosthène de Rodiencourt qui lui raconte son passé à l'hôpital avec Raoul Farcy, neveu de Cascade. Sosthène envisage une expédition au Tibet et engage Ferdinand pour s'occuper des chevaux. Il initie Ferdinand aux mystères de la Tara-Tohé, une fleur merveilleuse. Le roman s'achève au moment où les deux personnages rendent visite à un colonel cherchant des volontaires pour essayer des masques à gaz.

 

" Pour payer il faut qu'on sorte tout ! Sosthène et moi ! Y a juste tout juste ! Elle me prend mes derniers pennies ! Ah ! enfin elle veut bien "go home"... mais elle est pas contente pour ça... elle part en boudant... elle nous dit même pas au revoir...

Le bus 29 ! le nôtre ! c'est nous ! Hop ! en l'air ! Il se retrousse !... On saute ! "