D'un château l'autre
Résumé du roman

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    Céline, depuis sa maison de Meudon, expose son sentiment sur sa situation entre 1954 et 1957, sur la France et les français qu'il observe d'un œil critique. Ses éditeurs sont responsables de sa pénible condition d'écrivain. Il revient sur son arrestation à Copenhague et sur le pillage de son appartement de Montmartre. La vue qu'il a depuis son pavillon fait naître des souvenirs datant du début du siècle. Durant une "crise" de délire, l'apparition de l'acteur Le Vigan puis d'un vaisseau fantôme l'entraîne dans le récit des souvenirs qu'il a conservé de Sigmaringen.

    Céline décrit le château, les 1 142 réfugiés, la bibliothèque, les recoins et secrets du château et la famille Hohenzollern. Un peu plus tard, la sortie de Pétain du château, le rassemblement de la foule des réfugiés affamés à l'extérieur. Le parc est bombardé mais Pétain reste impassible et absent. La chambre de Céline est évidemment située face à des WC qui débordent.

    Le policier allemand Von Raumnitz et sa femme Aïcha, cravache à la main et accompagnée de dogues dangereux, font l'objet d'un portrait. A la gare de Sigmaringen, l'effervescence est à son comble : femmes enceintes, grands-mères, l'apocalypse n'est pas très loin. Les SA font évacuer la buvette de la gare. Un coup de feu est tiré et un soldat est tué. Laval intervient et évite le carnage. Au Löwen, arrive le commissaire Papillon, ligoté, qui a tenté de gagner la Suisse avec sa femme Clotilde. Ils sont enfermés par Aïcha dans la mystérieuse chambre 36.

    Petite digression durant laquelle Céline revient sur les années Meudon et les rapports qu'il entretient avec Achille et Loukoum.

    Retour à Sigmaringen. Céline évoque Mme Bonnard et les réfugiés organisés en "Commandos bois à brûler". Orphize, un metteur en scène, est lui aussi conduit dans la chambre 36. Céline rencontre M. et Mme Delaunys. Il emmène celle-ci jusqu'au château et la présente à madame Mitre. Un dîner chez Otto Abetz tourne à la bagarre avec A. de Châteaubriant. Céline rend visite à Laval, dans son bureau. Il lui confie du cyanure, Laval nomme l'écrivain gouverneur de Saint Pierre et Miquelon.

    Paul Marion emmène Céline à la patisserie, et lui apprend la mort de Bichelonne. Il lui présente le tueur Restif et ils partent ensemble voir le "train spécial" qui doit se rendre à Hohenlychen pour l'enterrement. La cérémonie est lugubre et le voyage du retour mouvementé. Des enfants de la Croix-Rouge, ainsi que des femmes enceintes, embarquent dans le train. Les enfants mettent le train à sac. Céline assiste une femme qui accouche.

    Ultime retour à Meudon, ultimes références à l'actualité de l'écrivain qui contemple, depuis son pavillon, le Mont Valérien...

  " "Je descendrai vous voir demain, Madame Armandine ! demain après-midi !... après ma consultation..."
        J'annonce.
        "Non ! non ! ce soir ! elle a besoin !... ce soir, Docteur ! hi ! hi ! hi !... Haricot !"
        Je la trouve un petit peu exigeante...
        "Bien ! bien !... bon !..."
        C'est pas la femme à contredire... "

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