Revenu en France après l'amnistie de juin 1951, retranché à Meudon sur la route des Gardes, comme le Celte égaré dans le syncrétisme judéo-chrétien, Céline achèvera sa vie dans l'écriture et en soignant quelques malades encore plus miséreux que lui .
"Je suis le charitable en personne",
mais différent du passeur Caron pour qui l'homme ne peut mourir qu'après avoir expié le
péché de la création dans les souffrances de la vie terrestre : devant Madeleine Jacob,
"je serais pas comme Caron ! sûrement non !... à l'éventrer, écarteler et la
suspendre par sa tumeur à un croc..." (D'un château l'autre, p.150)
Cette parodie des rituels religieux vise autant le christianisme à
travers le passeur Caron que le judaïsme à travers le meurtre du Christ par Judas. Ainsi
s'expliquent les pointes voltairiennes contre la "coquetterie putaine à la
Schweitzer ou à l'abbé". Cette ironie destinée à augmenter la distance entre
la Vigile et le Vieux Monde n'est pas gratuite, mais vise précisément l'épurateur en
soutane que fut l'abbé Pierre, né Henri-Antoine Grouès : député de Meurthe et
Moselle, élu sur la liste M.R.P., il s'opposa toujours avec véhémence à toute amnistie
pour les faits de collaboration. Même Pierre-Henri Teitgen affirma qu'il était plus dur
que lui. Notons qu'il refusa de voter la loi du 9 février 1949 qui amnistiait les mineurs
collaborateurs et qu'il avait approuvé le décret du 16 juillet 1947 qui établissait la
réversibilité sur l'enfant de la culpabilité des parents, créant ainsi une
responsabilité collective. On s'explique que, même dix ans plus tard, une telle charité
chrétienne ait inspiré à Céline ces lignes dans D'un château l'autre. De plus,
la guerre froide, en recomposant la carte géo-stratégique en Europe faisait de l'ancien
allié soviétique une nouvelle menace, tandis que la fusion de la trizone
anglo-américaine d'occupation transformait la R.F.A., faisant alors de l'ancien ennemi un
nouvel allié. A posteriori, Céline sentait les aléas de l'histoire confirmer ses
prédictions de L'école des cadavres où il défendait la paix continentale. Puis,
entre 1945 et 1948, des responsables militaires et politiques tels que Patton et Churchill
firent sensation en affirmant qu' "ils avaient abattu le mauvais cochon".
La féerie célinienne allait bientôt recommencer : huit ans après la
défaite allemande, les Soviétiques intervinrent à Poznan, et trois ans plus tard à
Budapest, soit un an avant la rédaction de D'un château l'autre. Citons en outre
les guerres d'Indochine, de Corée, d'Algérie ou du Vietnam ; ainsi le monde semblait
voué à une féerie sans cesse recommencée par les forces occultes. Céline s'en prend
donc aux gouvernants de la IVe République qui facilitèrent la réconciliation
avec l'Allemagne du Chancelier Adenauer mais qui entretinrent souvent le parti de la haine
en France contre les anciens collaborateurs : "S'ils avaient eu au prose l'article
75 ces pathétiques fuyards hongrois Coty les garderait pas souper !... (...) Ils
larmoient toujours sur ce pauvre Budapest, la férocité des tanks russes... ils parlent
jamais, et c'est un tort, comment leurs frères eux, furent traités roustis en Allemagne
sous les grandes ailes démocratiques." (D'un château l'autre, pp.157 et
313)
Précisément, que dit Céline des raids de terreur américains sur les
métropoles allemandes ? Ils sont, sous sa plume, des carnavals tragiques et comiques, à
la limite de la pure folie. Les objets décrits n'ont plus de place définie dans
l'espace, ils existent par myriades, témoignant ainsi de I'atomisation du réel par la
guerre et de l'entrée dans l'ère nucléaire : "Escadres sur escadres, déluges
sur déluges, flammes, bombes, volcans éteints, ranimés, rephosphorés, rerémoulades,
locomotives dans les clochers. (...) Ulm absolument rasée, ils vont pas recommencer tout
de suite !... (...) Le monde sera seulement tranquille toutes les villes rasées ! je dis
! c'est elles qui rendent le monde furieux qui font monter les colères, les villes ! plus
de music-halls, plus de bistrots, plus de cinémas, plus de jalousies ! plus d'hystéries
!" (D'un château l'autre, pp. 48 et 421)
La ville est donc le symbole éclatant des maux engendrés par la
modernité. Déjà dans Voyage au bout de la nuit, la poétique de la ville était
connotée péjorativement, Bardamu affirmant que New York "n'était pas du tout
baisante". Un siècle avant Céline, Rastignac s'écriait pourtant "À nous
deux Paris". Depuis le triomphe progressif du capitalisme apatride, la ville est le
stigmate littéraire des plaisirs contre nature, des influences funestes. La civilisation
urbaine est une mante religieuse qui attire et détruit l'homme, notamment en temps de
guerre, lorsque les grandes métropoles deviennent l'enjeu stratégique de batailles,
telles qu'à Stalingrad, Berlin ou Verdun. Le bombardement sur Ulm que décrit Céline fut
effectivement aussi terrible que celui sur Hambourg en juillet 1943. Mais ce ne fut encore
rien à côté des milliers de Lancaster et de B.29 qui embrasèrent la capitale de la
Saxe durant la nuit de Carême 1945, tuant deux cent cinquante mille civils.
"Des mille et mille "forteresses", pour Dresde,
Munich, Augsbourg... de jour, de nuit... que tous les petits vitraux pétaient, sautaient
au fleuve ! " (D'un château l'autre, p.158)
L'anéantissement de Dresde était un spectacle sur mesure pour Céline
: le souffle des bombes à essence, au phosphore et les langues de feu qui firent bouillir
l'Elbe à mille degrés étaient la métaphore guerrière du souffle épique, visionnaire
de Céline. Dans cette nuit du châtiment pour l'Allemagne nazie, note l'historien anglais
David Irving, il n'y eut plus assez de survivants pour enterrer la glue qui restait d'une
gare bondée de réfugiés.
Après Verdun, de tels événements ne pouvaient qu'amener Céline à
un pacifisme sans réserve. C'est pourquoi il a fui les Lumières aveuglantes de la
modernité, préférant revenir à la ''sapience" du Moyen Âge. À Sigmaringen, il
voyait "Charlemagne et ses preux ... Goebbels en Roland", et il décrit
Alphonse de Chateaubriant, vêtu d'une ample cape brune, d'un feutre tyrolien et d'une
barbe de druide. Cette intrusion du monde celtique dans le château des Hohenzollern
rappelle l'hymne fasciste à la beauté de la nature dans La gerbe des forces
d'Alphonse de Chateaubriant et l'odyssée nordique de Saint-Loup dans Face nord,
puisque Céline décrit l'auteur de La gerbe des forces en quête "d'une
spiritualité d'acier", à l'assaut des Alpes bavaroises avec son piolet. On sent
bien sûr souffler sur cette chevauchée des Walkyries le souffle épique de Wagner, les
forces chtoniennes de la Forêt noire. De plus, la description des Alpes bavaroises et la
mort du dragon de Sigmaringen comportent une clef historique, car le Führer avait
réellement ordonné à la VIe S.S. Panzerarmee de Sepp Dietrich de constituer
un réduit en Bavière. Enfin, Céline ajoute à cette poétique fasciste nombre d'échos
médiévaux ; il existe dans son uvre plusieurs dizaines de mots orthographiés dans
l'ancienne langue française. Toutes les consonnes étymologiques font de Céline un
troubadour un "retrouveur" du Moyen Âge, décrivant même les intrigues
féminines comme des "troubades" et les gaullistes comme les "preux de
Brazzaville".
Les ultimes batailles de la seconde guerre mondiale sont décrites dans
Nord à la manière des combats des gladiateurs dans la Rome impériale. À
Baden-Baden, à Zornhof puis à Berlin, le champagne coule à flots au milieu des pires
bombardements : "C'est de cent ans avant Jésus-Christ qu'il faudrait être. (...)
Ce que veulent populo et l'élite : du Cirque ! (...) du Stalingrad !... tombereaux de
têtes coupées." (Nord, p.10)
Céline rappelle l'Antiquité pour souligner que la raison d'état est
aussi redoutable dans une République que dans une tyrannie et que le sort du "civis
miles" préfigure celui de Bardamu ou des hôtes du Brenner Hotel. Mais il se
réfère à l'Antiquité pour comprendre à la lumière du siècle de Périclès comment
et pourquoi le XXe siècle rappelle "le monde des Grecs, le monde
tragique, soucis tous les jours et toutes les nuits". De la décadence de la
démocratie athénienne à la bataille de Verdun, de la chute de l'Empire romain à celle
de Berlin, le monde a-t-il moralement progressé ? N'y a-t-il pas plutôt permanence dans
la noirceur du caractère humain et cynisme dans l'esprit des oligarchies qui dirigent les
nations, jetant en pâture à une foule conditionnée le patriotisme et la liberté comme
un os à ronger ? Dans l'esprit de Céline, comme de tous les anarchistes de droite,
l'homme est toujours une "charogne" pour autrui, voire pour lui-même.
"Homo hominis lupus est", écrivait Hobbes. Puis Nietzsche renchérit : "Il
n'y a que deux sortes d'hommes : ceux qui sont nés pour commander et ceux qui sont nés
pour obéir". Céline développe cette thématique à travers le personnage de Haupt,
médecin-chef de Rostock, esprit irréaliste qui veut soigner les blessés du front de
l'Est en les exposant aux froids les plus intenses : "Il est nietzschée... la
sélection naturelle ! ... les forts survivent ! le froid, la neige, la nudité les
fortifient... surtout les blessés !... les faibles succombent, on les enterre..."
(Rigodon, p.66)
Cet éloge du froid est encore une variation sur le mythe nordique et
sur la pureté aryenne. Mais Haupt ressemble tant à un guignol que son darwinisme
élémentaire apparaît surtout comme une caricature de L'homme cet inconnu, essai
publié par un médecin contemporain de Céline : Alexis Carrel, partisan de l'eugénisme
afin de constituer une aristocratie biologique héréditaire. Céline tourne donc en
dérision le Reich en le comparant à l'arène des gladiateurs romains et en ajoutant que
maintenant, chacun veut être le spectateur mais non l'acteur de joutes spectaculaires :
" La pâtisserie du Casino absolument toujours bourrée de veuves de guerre
boches... en pleine cure de convalescence pour chocs émotifs et en avant "babas au
rhum" !... (...) plaisir de les voir ! " (Nord, p.19)
Le Brenner Hotel ressemble aux fêtes de Bacchus, où les Anciens
célébraient le vin, les femmes et les conquêtes militaires. Céline utilise ce thème
pour railler l'angoisse de la mort qui a assailli l'homme moderne depuis
l'individualisation des mentalités héritée de la Renaissance. Ainsi de Prétorius : sur
ses trois fils, il n'a plus aucune nouvelle des deux qui combattent sur le front de l'Est,
le troisième s'appelle Horst par analogie à l'hymne du N.S.D.A.P. : Horst
Wessel Lied. De plus, son frère et son neveu ont été pris dans la tourmente de la
bataille de Normandie... Cette fois, le désastre est partout dans les arènes allemandes
: de la Wehrmacht naguère toute puissante, il ne reste plus rien. La célèbre Unter den
Linden qui mène à la Porte de Brandebourg regorge de "ruines, tas de briques,
monceaux de tuiles" et ne mène plus nulle part, comme les chemins de Martin
Heidegger. Le Barde émigré découvre un monde lunaire, épouvantable : ce qu'il écrit
coïncide le plus souvent avec les récits historiques de Jacques de Launay, La grande
débâcle, et de Jurgen Thorwald, La débâcle allemande. La Sprée devient le
"Styx des Teutons". Cette Allemagne survit donc dans le "Sturm und
Drang", la Tempête et l'Assaut :
"J'ai vu bien des choses mais l'Allemagne en furie nihiliste
vous oubliez pas... tous les mécontents et leurs mômes et les nourrissons dans les bras
à l'assaut du sleeping Wehrmacht... si ça se bouscule, tout le compartiment !
méli-mélo... plein d'officiers en pyjamas, soldats, nourrissons, mémères... si ça
s'empoigne !... bébés plein les filets. (...) Le Berlin-Rostock (...) là vous voyez
tout ce qui dépasse... cent bras, cent jambes... et des têtes !... et des fusils !... je
connais des métros à craquer, des trains si combles que vous y glisseriez pas un doigt."
(Rigodon, pp. 87 et 56)
Allusion certaine au "trek" de quinze millions de réfugiés
de l'Est, aux deux millions et demi de morts, aux centaines de milliers de viols, aux cinq
cent mille tonnes de bombes larguées par l'U.S. Air Force, à la chasse au défaitiste de
la Gestapo, à la mobilisation par Goebbels de la Hitler Jugend. Le narrateur demande
alors à Harras comment l'Allemagne peut encore survivre, et Céline répond travers son
personnage :
"Le cas de tous les états forts, Céline !... la guerre
partout !... complots partout !... ce Reich ne tient que par des haines !... haines entre
les maréchaux !... (...) Hitler n'a rien inventé !... (...) Athènes, Rome, Napoléon,
ont-ils tenu autrement ?... (...) Les armées, n'est-ce pas, c'est l'Arène... dans
l'Arène il faut mourir... non ? (...) Ecoutez-moi Céline, j'ai servi au front deux
hivers... au front de Pologne... puis en Ukraine... médecin commandant, et puis
colonel... J'ai vu bien des soldats mourir, de blessures, de froid, de maladies... vous
dire qu'ils mouraient heureux ! peut- être !... que c'était fini !... pas plus !... il
nous faudrait d'autres soldats, d'autres hommes !... voilà !... vous aussi !... vos
derniers soldats sont morts en 17, nous aussi !... les Russes tenez, en sont encore à
14... ces sortes de soldats somnambules... qui se font tuer sans le savoir... mais ça ne
durera pas... vous les verrez dans une autre guerre... ils sauront !... nos soldats se
ruaient en 14, Français conre Boches !... maintenant ils veulent regarder... au Cirque,
oui, mais dans les gradins... voyeurs, tous !... vicieux !" (Nord, p.153)
La guerre apparaît comme les arènes dans les jeux de cirque romains.
Dans L'école des cadavres, Céline pastichait déjà le "panem et
circenses" de Juvénal en "vinasse, borniol et circenses". La
furie moderne comporte tout de même une différence avec celle de l'Antiquité: l'homme
est passé des arènes aux gradins. Le gladiateur des temps modernes est conscient de la
vanité de son sacrifice. D'où la mort progressive du principe prussien "Obéis
d'abord et réfléchis ensuite". Aussi longtemps que le soldat est somnambule, il
accepte facilement la féerie "franche et joyeuse". Mais lorsqu'il devient
conscient, il veut devenir spectateur de la guerre sans y participer. Grâce à
l'il, le soldat accède donc à un stade supérieur de la conscience. Pour Céline,
ce glissement, cette métamorphose spectrale conduit le soldat à regarder son adversaire
au lieu de chercher à le détruire. Là, il découvre son désastre intime, puisque son
sacrifice est offert à la foule en guise de récompense, voire d'exorcisme. Le soldat est
donc devenu un voyeur, le sujet et non plus l'objet d'une vaste représentation. Dans
l'histoire oficielle, on appelle cela "cérémonie de la victoire", "guerre
du droit", "croisade des démocraties". Mais le soldat célinien tient sa
conscience tragique de Bardamu et son aptitude au sacrifice du "miles gloriosus"
de Plaute : ainsi de Ferdinand Bardamu dans Voyage au bout de la nuit et dans Guignol's
band. De même dans L'école des cadavres où la résignation "du
cheptel aryen pour grandes tueries juives" est très perceptible. Enfin dans Nord,
Céline définit les hommes comme "les acteurs anti-la pièce qu'ils jouent".
Il s'érige dans ces arènes en bouc émissaire, en animal totémique de la collaboration
sacrifié par la horde primitive dans un rite démocratique et épurateur qui trouve
toujours ses origines à Rome : " Regardez les Romains, nos maîtres, qui
lésinaient pas eux aux spectacles, eux, se laissaient pas tromper, s'il fallait que ça
s'entretue !... s'ouvre les poitrines, cages thoraciques... que les sénateurs et Mesdames
descendent des tribunes dans l'Arène, mater les agonies saignantes, et les curs
encore palpiter avant qu'on les arrache, final, jette aux fauves... tout ce qui manque aux
nôtres, besogneux pancraces... " (Rigodon, p.234)
Les arènes du XXe siècle sont d'une complexité
diabolique, avec des soldats "mongols par la mère" et "asniérois du
père". De plus, la finance anonyme et vagabonde, comme l'appelle Henry Coston, peut
expliquer la simultanéité incompréhensible autrement de bien des
bouleversements qui, de 1848 à 1939, secouent régulièrement le monde alors que les
conditions objectives qui les justifieraient sont parfois contraires d'un pays à l'autre.
Peut-on parler de "concert international" ? C'est possible quoique difficile eu
égard à la complexité des relations internationales que Céline néglige en axant sa
réflexion spécifiquement sur les clans juif et maçonnique. Ainsi dans Nord, où
les arènes semblent ceintes par le mur des Lamentations:
"Le mur des lamentations est plus solide que jamais" (Nord,
p.149)
En fait, bon connaisseur de son époque, il se souvient des trafics
financiers de la Gestapo :
"Tenez pour les Juifs, combien étaient appointés à la
Chancellerie ? Et tout proches d'Adolf ?... des beaux et des belles !... un jour on fera
un livre sur eux... comme les fusillés des cours de justice, si épuratrices, combien de
yites nazis, collaborateurs de choc ?... Sachs était pas une exception... du tout !...
j'ai connu à Siegmaringen des exemples bien plus magnifiques!... la terrible catastrophe
des goyes c'est qu'ils sont si ahuris, cartésiens bêlants, que ce qu'est pas bien
entendu, admis, bien conforme... existe tout simplement pas !..." (Nord, p.295)
Outre Maurice Sachs, juif et collaborateur, citons brièvement
"Monsieur Michel", né Szkolnikoff, banquier à Riga et acheteur en chef de la
S.S. à Paris. De même pour Monsieur Joseph, né Joanovici, mécène du mouvement de
Résistance Honneur et Police après avoir été l'un des plus grands fournisseurs
des bureaux d'achat allemand en France occupée et agent du Komintern et de la Gestapo. Il
est fort possible que Céline pense également à I'éventuelle ascendance juive du
numéro deux du R.S.H.A. : Reynhardt Heydrich. Et Céline de conclure sur ces arènes
pleines de mysti fications :
"Sagesse, Egoïsme font un excellent ménage, hideux, merdeux,
mais si compact; adorable solide ! " (Nord, p.369)
NUMA (à suivre)